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L'ADN familial

Cette section est consacrée à ma présentation et celle de mes descendants, afin de présenter un portrait global de ma famille et de son histoire.

Bonne lecture

Le glorieux jour de ma naissance

23 octobre 2001

Le 23 octobre 2001, un mardi, à 17h57, je suis née à l'hôpital Saint-François d'Assise.

 

Après toute sorte de moyens afin de faire avancer le travail, je suis enfin venu au monde environ 8 heures après notre arrivée à l'hôpital. À la suite de ma naissance, nous avons fait de la cohabitation mère et nourrisson, c'est-à-dire que j'ai séjourné dans la même chambre d'hôpital que ma mère et non dans une pouponnière. À cette époque, cette façon de faire était plutôt avant-gardiste.

(Archive familiale, s. d.)

Ma famille

Je suis en train de terminer mes études collégiales en sciences humaines afin d’aller dans un baccalauréat en administration des affaires à l’Université Laval. Je travaille comme ouvreuse chez Délire Escalade et ce métier me passionne, j’espère pouvoir le pratiquer longtemps. Le métier d’ouvreuse est un métier relativement nouveau, c’est-à-dire que mes grands-parents n’auraient pas pu pratiquer ce métier. Cependant, mes parents auraient pu, mais en tant que loisir seulement. En tant qu’ouvreuse je travaille dans les centres d’escalade et je crée des voies et des blocs. Aujourd’hui, ce métier se professionnalise de jour en jour, on obtient de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail. En effet, j’ai la chance de travailler dans un milieu qui me passionne et qui est relié à mon sport et c’est un exemple typique de la différence entre moi et mes ancêtres, j’ai le choix de faire le métier que je veux et non seulement c’est un métier qui est une passion pour moi. Un luxe que les autres générations n’avaient pas! 

 

Ma sœur, Mia, est née le 8  mars 2004. Elle est aussi en train de faire ses études collégiales en sciences de la nature. Elle espère entrer en pharmacie à l’université. Pour le moment, elle ne travaille pas vraiment, elle se concentre sur ses études et sur les compétitions d’escalade!

 

Mon père, Marc-André, est né le 27 août 1977. Il a étudié au cégep en soins infirmiers. Cependant, il a travaillé 10 ans dans le secteur de la stérilisation. Dans les alentours des années 2008, il a commencé un certificat en gestion afin d’obtenir un poste comme chef de la stérilisation. Aujourd’hui, il est toujours chef de la stérilisation et cela jusqu’à sa retraite probablement.

 

Ma mère, Marie-Claude, est née le 9 janvier 1978. Elle a étudié en soins infirmiers et est infirmière au bloc opératoire depuis 14 ans. Avant de travailler au bloc opératoire à l’Hôtel-Dieu de Québec, elle a travaillé dans les secteurs de grossesse à risque élevé au CHUL et en néonatalité à Saint-François d’Assise.

 

Ma grand-mère maternelle, Pierrette, est née le 14 mars 1954. Elle a étudié en électrotechnique dans la branche audiovisuelle. Elle a travaillé comme technicienne en électrotechnique chez TVA pendant 1 an et 3 mois. Elle a arrêté de travailler et est devenue femme au foyer quand elle est tombée enceinte au mois de septembre 1975.

 

Mon grand-père maternel, Jean-Marc, est né le 6 octobre 1948. Il a étudié en électrotechnique dans la branche automatisme ordinateur et il a aussi fait un AEC en électrodynamique. Ensuite, il a travaillé chez National Type Writter durant 3 mois. Par la suite, il a travaillé 3 ans en avant-midi chez National Type Writter et en après-midi il travaillait chez les Ateliers Électriques Thomassin. Aussi, il a travaillé un peu pour le Journal de Québec. Finalement, il a travaillé durant 32 ans et 6 mois chez Rothmans Benson & Hedges, anciennement appelé Rothmans the Pall Mall.

Ma grand-mère paternelle, Diane Hébert, est née le 30 juillet 1949. Elle a travaillé en tant que puéricultrice à l’Enfant-Jésus jusqu’en 1997 étant donné que ce métier a pris fin. Elle a alors travaillé en pharmacie jusqu’en 2011.

 

Mon grand-père paternel, André Laprise, né le 4 décembre 1947, a étudié en soins infirmiers et il a fait un post scolaire en psychiatrie. Il est mort en 1982 à l’âge de 34 ans.

 

Diane et André ont tous les deux fini leurs études quelques mois avant la crise d’Octobre en 1970.

 

Mon arrière-grand-mère maternelle, Lucille Grenier, est née le 6 octobre 1928, a été à l’école jusqu’à sa 7e année.  Effectivement, à cette époque, la fille la plus âgée de la famille arrêtait l’école lorsqu’elle savait lire et écrire afin d’aider la mère à la maison pour les tâches domestiques. Vers l’âge de 17 ans, elle a travaillé dans les chantiers de son père, Onésime, comme serveuse et cuisinière. Ensuite, elle a travaillé pendant environ 3 ans dans des maisons comme domestique. Par la suite, elle s’est mariée à l’âge de 22 ans et elle est devenue femme au foyer. Plus tard, elle a fondé L’Ombre-Elle en 1983, une maison d’hébergement pour femme en difficulté et elle y a travaillé entre 12 et 13 ans.

 

Mon arrière-grand-père, Roland Milord, est né le 1er juin 1928. Il était entrepreneur électricien. Il est décédé en 1997. 

Mon arrière-grand-mère paternelle, Thérèse Trudel, est née le 13 décembre 1927. Elle a fait ses études jusqu’en 10e année, ce qui était beaucoup à cette époque.  Elle est même allée étudier dans un pensionnat à Loretteville. C’est son grand-père qui payait cette école et elle a été la seule de la famille à y aller. Son père allait la voir tous les dimanches à cheval puisque c’était leur moyen de transport à l’époque. Elle s’est mariée à 20 ans et a arrêté de travailler. Au cours de sa vie, sa mère est morte d’une pneumonie peu de temps après la naissance de sa petite sœur Françoise. Elle a eu une demi-sœur nommée Jeannine qui malgré le fait qu'elles n’avaient pas la même mère, elles se ressemblaient énormément. Elle a eu trois mères dans sa vie. À l’époque, ils portaient le deuil pendant un an, c’est-à-dire que tu t’habillais vêtu de noir. Cependant, il fallait être relié à la personne décédée. Aussi, il était commun de se remarier après le décès de sa femme. Durant son enfance, elle a aidé son père aux champs et à 12 ans elle savait monter et s’occuper d’un cheval. Dernièrement, elle est retournée à l’école finir son secondaire à l’âge de 60 ans.

Mon arrière-arrière-grand-père maternel, Onésime Grenier, est né en 1902. Il a arrêté l’école au milieu de sa troisième année étant donné que ses parents avaient besoin de lui pour travailler aux champs. Il a vécu en compagne toute sa vie.

Rencontrer ma famille

Mon arbre généalogique

Arbre_Généalogique.jpg

(Laprise, 2022)

Différences intergénérationnelles

Entre Lucille et moi, on peut observer que le mode de vie a changé de façon drastique. Mon arrière-grand-mère vivait dans une époque très sexiste et patriarcale. Elle fut obligée d'arrêter l'école et les perspectives d'emploi pour les femmes se limitaient à des métiers tels que domestique,  serveuse, cuisinière, infirmière, professeure et bien évidement femme au foyer… Tandis que je peux aller à l’école aussi longtemps que je le souhaite et je peux choisir ce que je veux faire! Aussi, de nos jours, un enfant devient autonome aux yeux de la loi à 18 ans tandis qu’elle a dû attendre jusqu’à ce que la société évolue. Elle n’avait aucune possession, n’avait pas le droit de signer les papiers légaux, elle n’avait pas de compte de banque. Avant son mariage, c’était son père qui signait pour elle et ensuite se fut son mari Roland.

On peut également observer que les temps changent encore une fois entre Onésime, Lucille et moi-même. À cette époque, « au Québec,  il  faudra  attendre  la  laïcisation  de  l’enseignement, durant les années 60, pour assister à une véritable démocratisation de l’éducation. » (Eddie, 2002, p. 4) Par conséquent, lire et écrire n’était pas nécessairement un élément important à incorporer à sa vie, ces habiletés étaient plus apprises par l'élite de la population et par l’Église. Ajoutons que l'électricité n'était pas aussi courante que de nos jours. « Au début du 20e siècle, l’électricité sert d’abord à l’éclairage des rues et au fonctionnement des tramways. Seules les villes d’une certaine importance osent se lancer dans l’aventure de l’électricité. […] L’électrification se poursuit à des rythmes différents dans les diverses régions du Québec. Comme le coût de l’électricité est très élevé, au début, seuls quelques riches citoyens peuvent utiliser cette source d’énergie pour éclairer l’intérieur de leur maison. Au fil des ans, de plus en plus de familles pourront s’offrir ce service. » (Service national du Récit de l’univers social, s. d., paragr. 1 et 2) Il fallut attendre le gouvernement de Jean Lesage en 1962 pour la nationalisation de l'électricité. Ce projet permit de rendre l'électricité accessible à tous et à un coût moindre. (Charland et Moisan, 2014, p. 120)

En outre, mon arrière-grand-mère Thérèse a vécu une expérience différente que celle de Lucille. En effet, elle a pu étudier plus longtemps et jamais elle ne fut obligée d’arrêter l’école pour aider à la maison. Ils n'étaient pas une famille très nombreuse. De plus, Thérèse me racontait qu’elle chérit notre relation étant donné qu’à son époque, elle n’était pas proche de ses grands-parents. Ils étaient intimidants et ils habitaient à Loretteville, ce qui était quand même loin lorsque tu habitais à Beauport! Aujourd’hui, nous pouvons faire Beauport à Loretteville en 20 minutes tandis qu’en cheval ça devait être plus long…

Tradition

Une tradition toujours respectée de nos jours dans notre famille est la collecte de l’eau de Pâques! En effet, chaque année nous nous levons avant le lever du soleil afin de collecter cette eau miraculeuse. Ma grand-mère Diane se rappelle encore lorsque son père Camille leur a montré cette tradition.

(Marshall, s. d.)

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